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Verstappen gagne la course Sprint et signe la pole du GP des États-Unis à Austin; une autre journée à oublier pour Stroll

Verstappen gagne la course Sprint et signe la pole du GP des États-Unis à Austin; une autre journée à oublier pour Stroll

Samedi 18 octobre 2025 par Philippe Brasseur
Crédit photo: Galeron

Crédit photo: Galeron

Sous la chaleur texane du Circuit des Amériques, à Austin, le GP des États-Unis de Formule 1 a donné lieu à une journée mouvementée ce samedi, avec la présentation de la course Sprint et la qualification du Grand Prix qui aura lieu demain.

Tout a commencé avec la course Sprint. Qualifié en pole position, Verstappen a réussi un envol parfait tandis que Lando Norris et Oscar Piastri tentaient d’aborder de front le premier virage. Mais le duo de pilotes McLaren n’était pas le seul dans ce cas, Nico Hülkenberg (Sauber) et Fernando Alonso, 6ᵉ sur la grille avec son Aston Martin, tentaient eux aussi de gagner des places dans cet entonnoir qu’est le spectaculaire premier virage d’Austin. Résultat : coincé par Alonso à l’intérieur et par Piastri à l’extérieur, Hülkenberg heurtait le meneur du championnat du monde, qui s’en allait ensuite frapper Norris. Alonso et les deux McLaren abandonnaient tandis qu’Hülkenberg perdait son aileron avant et devait repasser par les puits, perdant ainsi toute chance de finir Top 8, synonymes de points accordés en course Sprint.

Si la direction de course a logiquement classé cet incident (photo ci-dessus) comme un fait de course, on notera tout de même l’extrême agressivité des deux pilotes McLaren, qui avaient tout à perdre dans ce premier virage abordé de front... Après 5 tours derrière la Voiture de sécurité, le temps de dégager les multiples débris jonchant la piste, la course était relancée. Parti 5ᵉ, George Russell (Mercedes) se montra un temps menaçant pour le premier rang. Son unique tentative de dépassement s’est soldée par un passage hors des limites de la piste, manquant au passage d’accrocher Verstappen. La suite n’a plus apporté de rebondissements, hormis lorsque Lance Stroll (Aston Martin) harponna, dans un freinage totalement manqué, la Haas d’Esteban Ocon. Cela occasionna une seconde neutralisation, au 16ᵉ des 19 tours, et la course ne fut jamais relancée. Verstappen s’est donc imposé, pour la 13ᵉ fois de sa carrière en Sprint F1, devant Russell et un excellent Carlos Sainz, qui, avec sas Williams, finit devant les Ferrari de Lewis Hamilton et Charles Leclerc. Alex Albon (Williams), Yuki Tsunoda (Red Bull) et Kimi Antonelli (Mercedes) complètent le Top 8. Pour le classement complet, cliquez ici.

En fin de journée, la qualification du Grand Prix a eu lieu. Pour les mécaniciens de McLaren, Aston Martin, Haas et Sauber, la pause de 3 heures 30 entre la course Sprint et cette qualif ne fut pas de trop pour réparer des monoplaces endommagées à divers degrés. Une séance qui a débuté avec la sortie de piste d’Isack Hadjar, la recrue perdant le contrôle de sa Racing Bulls dès son premier tour chronométré, occasionnant un drapeau rouge d’une dizaine de minutes. Outre Hadjar, le premier segment a éliminé Gabriel Bortoleto (Sauber), Ocon, Stroll (18ᵉ) et Albon, pénalisé, lui, pour dépassement des limites de piste. À noter que Stroll a écopé de deux points de pénalité sur sa licence et de 5 places sur la grille de départ (il partira donc dernier demain) pour sa responsabilité dans l’accrochage avec Ocon en Sprint. Une erreur de pilotage que l’on aurait compris de la part d’une recrue, pas d’un pilote qui a 183 Grands Prix de Formule 1 d’expérience.

Plus calme, la Q2 a éliminé Hülkenberg, Liam Lawson (Racing Bulls), Tsunoda et les Alpine de Pierre Gasly et Franco Colapinto tandis que Verstappen, comme en Q1, signait le meilleur chrono. Enfin, la Q3 a vu Russell et Norris se hisser au sommet de la hiérarchie dans les premières minutes avant que Verstappen ne mette tout le monde d’accord et décroche sa 47ᵉ pole position en F1 dès son premier tour rapide. Norris s’élancera à ses côtés en première ligne. Leclerc s’est classé 3ᵉ, devant Russell, Hamilton, Piastri, Antonelli, Oliver Bearman (Haas), Sainz et Alonso. Pour le classement complet, cliquez ici.