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Dixième épreuve de la saison de F1 2016 : Le Grand Prix de Grande-Bretagne

Dixième épreuve de la saison de F1 2016 : Le Grand Prix de Grande-Bretagne

Vendredi 8 juillet 2016 par Marie-Lyse Tremblay
Crédit photo: Ferrari Media

Crédit photo: Ferrari Media

Ce week-end aura lieu la 10ème manche de la saison 2016, dans ce qui constitue le 67ème Championnat du monde annuel de Formule 1 de la FIA : le Grand prix de Grande-Bretagne. Une épreuve de tradition pour le sport automobile et aussi le 50ème  Grand Prix disputé sur le circuit de Silverstone, dans le Northamptonshire, au cœur de l’Angleterre.

 

Le circuit est d'une longueur de 5,891 km et est constitué de 18 virages et de 2 lignes droites où peut être activé le DRS. Le record du tour en 1.33:401 est détenu par Mark Webber avec Red Bull Renault (2013). Le Grand Prix comprend 52 tours pour 306,198 km.

 

On pourrait dire… « C’est là que tout a commencé! ». Le 13 mai 1950, sur un circuit de 4,6 kilomètres établi sur les pistes d’un ancien aérodrome de la Royal Air Force, à bord de son Alfa Romeo, l’Italien Guiseppe Farina avait eu besoin de deux heures et treize minutes pour parcourir les 325 kilomètres de l’épreuve en 70 tours, en maintenant une vitesse moyenne de 146,378 km/h. Le Championnat du monde de Formule 1 de la FIA était lancé en terre britannique sur un circuit modifié à plusieurs reprises, passant de 8 virages assez simples et rapides au départ à désormais 18 en raison de l’exploitation de l’intérieur de ce qui fut jusqu’en 2009 une manière d’hexagone plus ou moins orthodoxe.

 

Les noms des huit 8 virages originaux (Club, Abbey, Woodcote, Copse, Maggots, Beckets, Chapel, Stowe) ont traversé le temps. La ligne de départ et la ligne des puits ont été déplacées à 2 reprises et la distance du tour portée à 5,891 kilomètres. Mais ce qui n’a pas changé à Silverstone, à qui la F1 a été infidèle à 17 reprises en 67 ans, c’est la foule toujours au rendez-vous et enthousiaste, soutenant avec ferveur les grands champions britanniques, qu’ils soient d’Angleterre (Tony Brooks, Peter Collins, Lewis Hamilton, Damon Hill,  Johnny Herbert, James Hunt, Nigel Mansell, Sterling Moss), d’Écosse (Jim Clark, David Coulthard, Jackie Stewart) ou d’Ulster (John Watson). Ensemble, ils revendiquent 24 victoires au royaume d’Élizabeth II.

 

Si ce week-end Verstappen ou Ricciardo monte au podium, Red Bull rejoindra au 5ème rang de l’histoire l’écurie Brabham qui, en d’autres temps, a récolté 124 podiums. L’écurie austro-britannique devra cependant être très patiente avant de monter à la 4ème place où se trouve Lotus avec 197 visites au podium.

 

Avec son second podium obtenu à Spielberg, Max Verstappen en compte maintenant autant que son père. Mais si le paternel a obtenu la 3ème place à deux reprises en carrière, fiston compte une victoire et une 2ème place. Notons que seule la famille Verstappen a permis aux Pays-Bas de s’inscrire au tableau des nations dont on aura vu le drapeau sur le podium d’un Grand Prix de F1.

 

Avec sa 10ème place obtenue lors du Grand Prix d’Autriche, le pilote Manor Pascal Wehrlein est devenu le 332ème pilote de l’histoire du Championnat du monde à marquer un point lors d’un Grand Prix. Il est aussi le 21ème Allemand à réussir pareil exploit. Côté stats toujours, sachez que Nico Rosberg disputera après-demain son 195ème Grand Prix et, du coup, passera devant le regretté pilote italien Michele Alboreto au 17ème rang de l’histoire. Si le pilote Mercedes poursuit sans anicroche sa saison 2016, il rejoindra Alain Prost en Italie et l’éclipsera à Singapour où, normalement, il en sera à son 200ème départ. Aussi à sa portée cette saison : Jean Alesi et Nelson Piquet, ce dernier avec 204 départs.

 

Ce week-end à Silverstone, Renault s’installe au second rang de tous les temps chez les motoristes, rejoignant avec une participation à un 567ème Grand Prix la légendaire marque Ford-Cosworth. Coïncidence, c’est à ce même Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone en 1977 que la marque française mit en piste pour la première fois une monture propulsée par son célèbre V6 turbo EF1 de 1,5 litre et pilotée par Jean-Pierre Jabouille. Ce n’est qu’à son 25ème Grand Prix que le moteur Renault triompha pour la 1ère fois, avec ce même Jabouille au volant, lors du Grand Prix de France 1979 sur le circuit de Dijon-Prenois. Ford-Cosworth compte cependant 7 victoires de plus, 176 contre 169 pour Renault, en attribuant à la marque française le succès plus tôt cette saison du propulseur rebaptisé TAG-Heuer de la Red Bull de Max Verstappen, vainqueur à Barcelone.

 

Le départ du Grand Prix de Grande-Bretagne 2016 aura lieu ce dimanche, à 13 heures locales (8h a.m. au Québec). Les deux premières séances d'essais libres ont lieu dès aujourd'hui, les qualifications demain.