Le dernier week-end de l’été est synonyme de Grand Prix d’Azerbaïdjan pour le monde de la Formule 1, qui retrouve le circuit urbain temporaire et ultra rapide de Bakou, la capitale de l’état. Ce sera le 8ᵉ Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan ce dimanche, la 1142ᵉ épreuve du Championnat du monde de Formule 1.

Par rapport à Monza il y a deux semaines, peu de changements sont intervenus. Notons simplement que, selon les équipes, les choix de configurations aérodynamiques diffèrent. Ainsi Ferrari et Alpine par exemple, adoptent des réglages de type Spa-Francorchamps pour maximiser la vitesse de pointe de leurs monoplaces sur les deux très longues lignes droites du circuit. D’autres comme Aston Martin ont des ailerons un peu plus gros, histoire de mieux franchir les quelques virages techniques et très sinueux que compte aussi ce circuit long de 6,003 km.

Sous le soleil, les deux premières séances d’essais libres ont eu lieu ce vendredi. Un format de Grand Prix classique avant que Bakou présente une course Sprint, comme Montréal, l’an prochain. Lors de la première séance, les 20 pilotes ont travaillé sur les réglages de base, généralement sans pneu neufs. Lewis Hamilton (Ferrari) a perdu du temps, forcé de rentrer aux puits après avoir endommagé sa monoplace contre le mur. Hamilton pourrait par ailleurs devenir le premier pilote de l’histoire de la F1 à atteindre le cap des 5000 points marqués, advenant sa victoire ce dimanche. La séance a aussi été marquée par une longue interruption après que Carlos Sainz (Williams), en passant sur le vibreur à l’extérieur du virage 15, ait provoqué le bris d’un joint de maintien, rendant ainsi l’élément instable et nécessitant une réparation immédiate. Une fois ce vibreur réparé, aucun pilote n’est retourné tout de suite en piste, attendant les 15 dernières minutes de la séance pour signer quelques chronos de référence.

Sans surprise, ce sont les McLaren, Lando Norris devant Oscar Piastri, qui ont signé les meilleurs temps, devant Charles Leclerc (Ferrari), George Russell (Mercedes), Alex Albon (Williams) et un Yuki Tsunoda qui s’est montré plus à l’aise que Max Verstappen avec une Red Bull en pneus à gommes dures. Le Japonais et son coéquipier quadruple champion se sont classés 6ᵉ et 7ᵉ, Carlos Sainz, Liam Lawson (Racing Bulls) et Isack Hadjar (Racing Bulls) complétant le Top 10. Aux commandes d’une Aston Martin mal adaptée aux circuits rapides depuis le début de la saison, le Québécois Lance Stroll n’a pu faire mieux que 17ᵉ, deux places derrière son coéquipier Fernando Alonso. Pour le classement complet de la séance, cliquez ici.

Marquée par des contacts avec le mur de Lance Stroll, Oscar Piastri et de Lando Norris, qui a endommagé une suspension de sa McLaren et a dû renoncer à disputer les dernières 25 minutes, la seconde séance d’essais libres a somme toutes été plus calme que la première. Toujours sous le soleil, alors que la pluie pourrait faire son apparition durant le Grand Prix dimanche, cette seconde heure d’essais a vu les pilotes passer progressivement aux réglages et pneus tendres, pour préparer la qualification de demain. Les chronos ont donc beaucoup évolué en fin de séance.

À 10 minutes de la fin, Lewis Hamilton et Charles Leclerc avaient propulsé Ferrari aux commandes, devant les Mercedes de Russell et de son coéquipier, la recrue Kimi Antonelli qui doit tenter en cette fin de saison d’effacer sa mauvaise campagne des Grands Prix européens, durant l’été. La hiérarchie n’a pas changé dans les derniers instants et derrière ces doublés Ferrari-Mercedes avec de spilotes en gommes tendres, c’est Oliver Bearman (Haas) qui a complété le Top 5 final de cette séance, en gommes médium. Max Verstappen, Liam Lawson, Esteban Ocon (Haas), Alex Albon et Lando Norris ont eux complété l’ordre des 10 premiers. Piastri est 12ᵉ et Stroll seulement 17ᵉ en gommes tendres. Pour le classement complet, cliquez ici.