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Alexandre Fortin : 5 victoires en 9 courses jusqu'à présent en SPC et des débuts agités en NASCAR !

Alexandre Fortin : 5 victoires en 9 courses jusqu'à présent en SPC et des débuts agités en NASCAR !

Jeudi 14 août 2025 par Cynthia Dorais
Crédit photo: Stéphane Gagné

Crédit photo: Stéphane Gagné

Champion de la Coupe Nissan Sentra en 2023, meneur du championnat de Super Production Challenge cette saison avec déjà 5 victoires en 9 courses disputées, le pilote de Québec Alexandre Fortin débutait parallèlement en NASCAR Canada, le week-end dernier au Grand Prix de Trois-Rivières.

Au volant d’une voiture de l’écurie Ed Hakonson Racing, qui engage sur les ovales le vétéran Jason Hathaway (Nº3), il a découvert les subtilités de la discipline. L’agressivité des autres pilotes de la série aussi. Aux qualifications, Fortin s’est classé 20ᵉ... à moins d’une seconde de la 9ᵉ place. Preuve une fois encore de l’extrême compétitivité de la série, sur les circuits routiers et urbains surtout. Alexandre nous a parlé de sa saison 2025 dans l’entrevue qu’il nous a accordé dans les paddocks du GP3R...

Alex, tes débuts dans la série NASCAR Canada ont-ils été précédés de séances d’essais ou tu te lançais dans l’aventure seulement au GP3R, samedi en essais libres ? 

J’ai pu essayer la voiture avant le Grand Prix, au Complexe ICAR. J’ai pris la piste deux fois et j’ai réussi à faire quelques tours, pour être confortable dans la voiture, ajuster le siège, etc. Donc pas des essais basés sur la performance mais pour apprendre, notamment à freiner du pied gauche, ce que je ne faisais pas en Coupe Nissan Sentra par exemple.

Quelles étaient tes ambitions au départ de la course ?

Je n’avais pas vraiment défini un d’objectif. Un Top 10 aurait été plaisant. Mon but était de garder la voiture propre et de voir le drapeau à damiers. Les premiers tours de course ont été acceptables, j’ai gagné quelques places. Ce n’est pas aussi facile qu’on pense dépasser avec une voiture de NASCAR Canada, surtout quand on n’a pas l’expérience de ces voitures. Mais j’ai réellement aimé ça, jusqu’à ce que lors d’une relance, où c’était une fois encore très agressif, je me suis retrouvé dans le mur de pneus au freinage de la ligne droite du Carmel.

Que s’est-il passé lors de cet incident ?

Je ne sais pas, mais je ne m’attendais pas à avoir autant de contacts durant cette course. Donc lors d’une relance aux trois quarts de la course environ, j’ai dépassé deux voitures avant la Porte Duplessis puis, au bout du Carmel, j’ai frappé le mur. Je ne sais pas si j’ai été poussé ou si c’est une faute d’expérience. Les dégâts étaient uniquement cosmétiques mais le temps que cela aurait pris aux puits pour réparer étaient trop longs pour envisager repartir pour deux tours et terminer la course. J’ai donc dû abandonner. C’est quand même une super expérience, je ne regrette pas d’avoir disputé cette course.

Tu es aussi meneur au classement de la série SPC actuellement, avec une Nissan Z. Pensais-tu jouer le titre dès ta première saison dans ce championnat ?

Oui, c’est certain que je voulais me battre pour le championnat dès ma première saison, même avant d’embarquer dans la voiture pour la première fois ! Avec mon équipe, quand nous allons dans une série, c’est pour évoluer en avant. Ceci dit, les courses du samedi et dimanche à Trois-Rivières n’ont pas très bien été et mon avance au championnat est désormais réduite de beaucoup. Il va falloir la rebâtir au cours des prochains week-ends de course, à Calabogie et en fin de saison à Tremblant. 

Comment s’est fait la transition entre la Coupe Nissan Sentra et le SPC alors que tu devais apprivoiser le pilotage d’une nouvelle voiture ?

Ça s’est super bien fait. Peut-être que la Z est plus adaptée à mon style de conduite parce que c’est une propulsion. J’avais toujours des problèmes de sous-virage en Sentra, je préfère toujours que ce soit le derrière que glisse… Avec la Nissan 370Z, j’aime ce type de pilotage. Je suis à l’aise avec le freinage, ce qui était un des atouts que j’avais en Sentra. On a reçu la voiture 5 jours avant le début de la saison à Mosport. Je suis arrivé à l’événement, j’ai fait les essais, terminé 4ᵉ à la première course et j’ai ensuite remporté la deuxième course avant d’enchaîner 4 autres victoires. La première moitié de saison a été un rêve en SPC.

Crédit photo: Bruno Dorais