Charles Leclerc a remporté aujourd’hui le Grand Prix d’Italie disputé sur la piste hyper rapide de Monza et par une chaleur suffocante. La Scuderia a joué un coup de poker en ne faisant stopper ses deux pilotes qu’une seule fois durant la course. Le pari était risqué, mais il fut payant !

Leclerc, qui a gagné plus tôt durant la saison chez lui dans la Principauté de Monaco, a répété l’exploit à Monza en démarrant depuis la quatrième place sur la grille de départ. Leclerc et son coéquipier, Carlos Sainz, pouvaient profiter de nombreuses mises à jour effectuées sur leurs voitures pour ce Grand Prix à la maison si important pour Ferrari.

La victoire semblait être promise à Oscar Piastri de l’écurie McLaren, mais l’écurie britannique a choisi de faire stopper ses pilotes deux fois ; une fois de trop sur cette piste ultra rapide. Les pilotes Ferrari et McLaren ont pris le départ en pneus médiums et devaient donc changer pour des durs durant l’épreuve. Mais changer une fois, ou deux fois ?

Les deux McLaren-Mercedes de Lando Norris et d’Oscar Piastri ont démarré depuis la première ligne de départ, mais à la seconde chicane, Piastri a doublé son coéquipier en le passant de façon autoritaire, mais légale. Peu après, Leclerc a lui aussi doublé Norris.

La victoire s’est fort probablement jouée aux 33e et 39e tours quand Norris fait monter un train de pneus durs, imité par la suite par Piastri. Leclerc, qui roulait en pneus durs depuis le 16e tour, devait les économiser au maximum afin de se rendre à l’arrivée tout en contrôlant le retour des McLaren.

Piastri, en seconde position, a poussé au maximum, mais a comblé son retard trop lentement. Pas facile de reprendre un peu plus de 11 secondes en seulement huit tours…

Leclerc, encouragé par des milliers de tifosi debout tout autour du circuit, a piloté de façon magnifique, perdant le moins de temps possible en dépit de ses pneus durs usés. Le Monégasque remporte donc la victoire avec une mince avance sur Piastri. Norris est évidemment déçu de terminer en troisième position après avoir pris le départ en pole position.

Carlos Sainz se classe au quatrième rang après avoir exécuté la même stratégie d’un seul arrêt pour ses pneus. Il devance Lewis Hamilton sur une Mercedes qui termine à 22 secondes du vainqueur.

Le meneur au championnat du monde, Max Verstappen, a pris le départ de la course avec un train de pneus durs, comme ce fut le cas pour son équipier, Sergio Pérez. Au volant d’une voiture lente sur les lignes droites, Verstappen a effectué deux arrêts et termine la course en sixième position à 37”9 de Leclerc. Une course à oublier pour Max.

George Russell termine au septième rang après avoir dû rouler dans l’échappatoire de la première chicane pour éviter de percuter la McLaren de Piastri peu après le départ. Par la suite, il a dû s’arrêter pour faire changer son aileron avant amoché.

Sergio Pérez suit en huitième position après avoir disputé une course sans éclat. Il devance Alex Albon sur une Williams-Mercedes et Kevin Magnussen sur une Haas-Ferrari. Le débutant Franco Colapino, le remplaçant de l’Américain Logan Sargeant chez Williams, a fait du bon boulot et se classe 12e devant Fernando Alonso.

Les Aston Martin d’Alonso et de Lance Stroll ont été anonymes durant cette course. Manque d’adhérence, de stabilité et de vitesse, elles ont mal paru. Alonso termine à plus d’une minute et huit secondes de Leclerc tandis que Stroll croise l’arrivée en 19e et dernière position, car Yuki Tsunoda a dû abandonner en cours de route aux commandes de sa Racing Bulls endommagée.

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