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Le pilote québécois Michel Sallenbach quatrième sur une Peugeot TCR aux 24 Heures d'Austin !

Le pilote québécois Michel Sallenbach quatrième sur une Peugeot TCR aux 24 Heures d'Austin !

Mercredi 21 novembre 2018 par Eliane Gilain
Crédit photo: Altran Peugeot

Crédit photo: Altran Peugeot

Le pilote québécois de Roxton Pond Michel Sallenbach a pris part le week-end dernier aux 24 Heures d'Austin, sur le Circuit des Amériques (COTA) au Texas, un événement comptant pour la série 24H TCE Series. Sallenbach était aux commandes d’une Peugeot 308 Racing Cup TCR de l’écurie française Altran Peugeot. Il avait pour équipiers les Français Cyrus Ayari et Jean-Marc Thévenot, ainsi que de l’Allemand Jürgen Nett.

La série 24H TCE est gérée par l'organisme hollandais Creventic et regroupe des voitures des catégories TCR, des GT4, ainsi que des GT3. Un seul autre Canadien était en piste, l'Ontarien Kyle Marcelli qui était au volant d’une Mercedes AMG-GT4 de l'équipe ReNNtech Motorsports avec comme pilotes Chapman, David et Wayne Ducote, ainsi que Paul Barnhart Jr. Ils se sont classés 9èmes toutes-catégories et deuxièmes en GT4, derrière la BMW M4 de l'équipe Classic BMW confiée à l'équipage Vess-Hart-Davis-Swearingin-Travis.

Au classement toutes-catégories, c'est évidemment une GT3, la Mercedes AMG GT de l'écurie Black Falcon pilotée par Elmer Buurman, Mike Skeen Bret Curtis et Scott Heckert qui s'est imposé, un tour devant la Porsche 911 GT3 du quatuor Allemann-Böhn-Renauer-Renauer, de l'équipe Herberth Motorsport.

Quant à Michel Sallenbach et ses équipiers, ils ont fini 15èmes toutes-catégories (sur 34 équipages au départ) et 4èmes dans leur catégorie (TCR). Tout juste de retour du Texas, Michel Sallenbach nous a confié ses impressions...

Michel, comment s’est déroulé ton expérience dans cette course de 24 heures ?

« Premièrement, je me suis remis à l’entraînement. J’ai été au gym trois fois par semaine avec un entraîneur pour me renforcer le cou. J’ai regardé des heures de vidéos de mes coéquipiers à COTA l’an dernier. Extraordinaire est le premier mot qui me vient en tête pour résumer cette expérience. Nervosité totale est également un bon qualificatif ! Lors des essais privés de vendredi, c’était ma première fois en piste avec la voiture. Durant les essais de nuit, j’ai fait seulement quatre tours, mais ça m’a impressionné, car les projecteurs sont forts, on ne voit pas bien dans les rétroviseurs et les GT4 et GT3 arrivent comme des balles. De retour à l’hôtel, je me suis demandé ce que je faisais là ! »

Mais la course s’est tout de même bien déroulée, avec cette 4ème place finale en TCR ?

« Oui, bien sûr. Mes temps ont descendu en course. La première journée, le samedi, j’ai rapporté la voiture sans bris et l’équipe était contente. J’étais soulagé, car je commençais à me faire des points de repère. Dimanche, j’avais très hâte de rembarquer dans la voiture. Mes chronos se sont beaucoup améliorés. Nous avions un problème avec les pneus avant, mais je me sentais tout de même à l’aise. Lorsque l’équipe m’a appelé pour que j’entre aux puits lors de mon dernier relais, j’étais triste. J’essayais de trouver une façon de rester en piste plus longtemps, mais bon ! Encore hier soir, je regardais des vidéos pour voir où je peux m’améliorer.»

Après avoir été plusieurs fois champion en CTCC, tu as disputé des courses dans différents championnats de voitures de tourisme cette année. À la lumière de toutes ces courses, quels sont tes plans pour l’an prochain ?

« J’appelle cette saison une année de dégustation, puisque j’ai fait 5 séries en 6 fins de semaine ! Par contre j’aimerais refaire des courses en 24H Series. J’attends de connaître le programme 2019 de l’équipe Altran Peugeot, qui doit évaluer si elle continue en TCR ou fait le saut en GT4. Si l’occasion se présente, j’aimerais faire les courses à Barcelone et Portimao, mais tout dépend du budget. Je pense ne pouvoir faire que deux courses en Europe, et j’aimerais aussi refaire le Grand Prix de Trois-Rivières avec qui j’ai une longue relation d’amour ! »

De plus en plus, nous voyons des pilotes évoluant depuis plusieurs saisons dans des championnats dits "sprint" délaisser les courses de ce type pour converger vers des séries d’endurance, qui offrent beaucoup de temps de piste et sont relativement abordables financièrement . Michel Sallenbach lui, a été conquis : « Je veux refaire de l’endurance » conclut-il, « j’aime le niveau des TCR, et j’ai prouvé que je suis capable de rouler dans ces voitures ! ».