Ce dimanche a eu lieu le seizième Grand Prix de la saison 2025 de Formule 1 sur le circuit mythique de Monza, en Italie. Lors des qualifications, c’est Max Verstappen (Red Bull) qui a créé la surprise en remportant la pole, devant les deux McLaren. Le Néerlandais a également battu le record du tour le plus rapide de l’histoire de la F1. Isack Hadjar (Racing Bulls) et Pierre Gasly (Alpine) ont été contraints de partir depuis les puits suite aux changements moteurs effectués sur leur monoplace. À l’issue de ce Grand Prix, c’est Max Verstappen qui s’est imposé sur les terres italiennes. À noter que c'est aussi le Grand Prix le plus rapide de l'histoire de la Formule 1, bouclé en seulement une heure et 13 minutes et à la moyenne de 250,7 km/h pour le vainqueur.

Au niveau du choix des pneus, tous les pilotes partaient avec des médiums, hormis Alex Albon (Williams), Esteban Ocon (Haas), Lance Stroll (Aston Martin), Hadjar et Gasly qui ont choisi des gommes dures. Liam Lawson (Racing Bulls), lui, partait en soft.

Alors que le tour de formation prenait fin, Nico Hülkenberg (Sauber) se devait de rentrer aux puits et d’abandonner. Lorsque les lumières se sont éteintes à nouveau, Verstappen avait pris un bel envol, tandis que Lando Norris (McLaren) se retrouvait avec deux roues dans l’herbe. Au premier virage, le Néerlandais a pris le large et s’est retrouvé en première position. Cependant, il lui a été demandé de rendre la position au Britannique. Au même moment, Charles Leclerc (Ferrari) et Oscar Piastri (McLaren) se battaient pour la troisième place. Ce n’est que trois tours plus tard que Verstappen a repris l’avantage sur Norris et que Piastri a attaqué le pilote de chez Ferrari pour la troisième position.

À l’arrière du peloton, le Français Esteban Ocon s’est vu attribuer cinq secondes de pénalité pour avoir poussé Lance Stroll hors de la piste, le contraignant à prendre l’échappatoire. Par la suite, c’est Ollie Bearman (Haas) qui a effectué le premier arrêt aux puits au 19e tour. Le Britannique a chaussé des pneus durs et a poussé Yuki Tsunoda (Red Bull), Fernando Alonso (Aston Martin) et Gabriel Bortoleto (Sauber) à rentrer également. Pendant ce temps-là, à l’avant, Verstappen menait une course impressionnante et creusait un écart de cinq secondes sur la McLaren de Lando Norris.

À mi-course, Fernando Alonso a pris, de manière agressive, le vibreur, ce qui a cassé la suspension de sa monoplace. Il a tout de même pu rentrer lentement aux puits, mais il a été forcé d’abandonner. Son coéquipier, lui, était remonté à la neuvième place. Au 34e tour, Leclerc, qui était en quatrième position, est rentré aux puits et a mis des pneus durs. Il est ressorti confortablement devant George Russell (Mercedes), à la sixième position. Quelques tours plus tard, Verstappen, jusqu’ici leader du GP, rentrait aux puits et chaussait des gommes dures.

Au 41e tour, Carlos Sainz (Williams) et Bearman se sont touchés au virage numéro cinq, entraînant rapidement un drapeau jaune. Cependant, les deux pilotes ont repris le chemin de la piste. Piastri est la première McLaren à être entré aux puits au 45e tour pour chausser des pneus tendres. Norris s’est arrêté au tour suivant, mais son arrêt a été extrêmement lent : 5,9 secondes. Il s'est retrouvé troisième, derrière son coéquipier, tandis que Verstappen était en première position. Toutefois, il a été demandé à Piastri de laisser passer Norris. L’Australien ne semblait pas être tout à fait d’accord, mais il l’a tout de même laissé prendre la seconde place.

Au terme de ce Grand Prix d’Italie, c’est Max Verstappen qui a remporté sa 66ᵉ victoire. Norris et Piastri prennent respectivement la deuxième et troisième place. Charles Leclerc, George Russell, Lewis Hamilton (Ferrari), Esteban Ocon, Alex Albon, Kimi Antonelli (Mercedes) et Bortoleto complètent le Top 10. Le Québécois Lance Stroll termine à la 18ᵉ place. Pour voir le classement complet, cliquez ici.