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Conclusion du 1000ème Grand Prix de F1 de l’histoire : Les réflexions de Chase Carey, Helmut Marko et Damon Hill…

Conclusion du 1000ème Grand Prix de F1 de l’histoire : Les réflexions de Chase Carey, Helmut Marko et Damon Hill…

Dimanche 14 avril 2019 par Marie-Lyse Tremblay
Crédit photo: François Tremblay

Crédit photo: François Tremblay

Pour conclure nos reportages sur le 1000ème Grand Prix de Formule 1 de l’histoire qui s’est tenu aujourd’hui en Chine (voir bilan de l’événement dans la nouvelle précédente ainsi que notre galerie photos, en ligne dès à présent), notre correspondant dans le paddock de Shanghai a recueilli les impressions de trois personnalités de la F1.

Tout d’abord, Helmut Marko. Ancien pilote de Formule 1, ancien vainqueur des 24 Heures du Mans (au temps des célèbres Porsche 917), le fameux docteur est un personnage controversé dans le milieu de la F1. Que signifie pour lui, pilote des années 1970 et conseiller d’une équipe qui vise la victoire en 2019, ce 1000ème Grand Prix ? « En premier lieu, ça démontre que la F1 est un produit incroyable, 1000 Grand Prix c’est beaucoup.»

Pour lui, le meilleur souvenir ne remonte pas au temps où il pilotait (entre 1971 et 72 en F1), mais à tout juste 10 ans : « Évoquer mon meilleur souvenir, c’est parler de 2009 et de notre première victoire avec l’équipe Red Bull au Grand Prix de Chine, ici à Shanghai, avec Sebastian Vettel devant Mark Webber. Un doublé pour la première victoire en F1, ça avait été très impressionnant pour moi ».

Quant à son pire souvenir de la F1, là encore Marko ne fait pas référence à sa carrière de pilote, marquée par un choc avec un oiseau au Grand Prix de France 1972 qui lui a privé de l’usage d’un œil par la suite, mais du Grand Prix de Malaisie 2007 : « La voiture de David Coulthard tombait littéralement en morceau sur la piste. C’était honteux, assurément mon pire souvenir ! » conclut-il.

Pour Damon Hill, champion du monde en 1996 et coéquipier de Jacques Villeneuve durant cette même année, les souvenirs sont nettement plus vagues apparemment. « C’est tellement difficile de réaliser ce grand exploit des 1000 Grand Prix, c’est probablement plus grand que les Jeux olympiques » nous mentionne-t-il simplement.

Sans surprise, pour lui les Grand Prix les plus difficiles à vivre sont ceux où des pilotes ont perdu la vie. Sans nommer précisément le Grand Prix de Saint-Marin, à Imola en 1994, on sent que Damon, qui était alors le coéquipier d’Ayrton Senna chez Williams, y fait directement référence : « Ces courses terribles où des pilotes ont perdu la vie sont mes pires souvenirs. Mais si je veux retenir les meilleurs, c’est plus difficile car il y a eu plusieurs moments dans ma carrière de pilote où j’ai vraiment ressenti l’immense enthousiasme autour de la Formule 1 et dans mon cas, mes 22 victoires en Grand Prix sont toutes au sommet de la pyramide ».

Nous avons voulu clôturer ce spécial 1000ème Grand Prix et le tour d’horizon des propos de différentes personnes liées à la F1 (retrouvez l’excellente entrevue d’Alain Prost, ainsi que les commentaires successifs de Lance Stroll et de Johnny Herbert dans les nouvelles précédentes de poleposition.ca) avec le grand patron de la Formule 1, Chase Carey, de Liberty Media.

Encore bien nouveau dans le monde de la Formule 1 par rapport aux personnes évoluant dans les paddocks depuis parfois 40 ou 50 ans, Chase Carey a, sans surprise, des souvenirs très limités de ce milieu. Il nous a donc simplement indiqué que, « ce chiffre de 1000 Grand Prix démontre la grandeur et la richesse de l’histoire de la Formule 1. Ça nous rappelle combien de grands pilotes et équipes et de héros nous ont précédés, c’est une très grande célébration ».