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Bilan GP du Qatar : Verstappen remporte une course marquée par la gaffe stratégique de McLaren !

Bilan GP du Qatar : Verstappen remporte une course marquée par la gaffe stratégique de McLaren !

Lundi 1er décembre 2025 par Marc Cantin
Crédit photo: Galeron

Crédit photo: Galeron

Le circuit de Losail, long de 6,2 km pour 57 tours, exige un pilotage précis, avec 15 virages dont plusieurs sont pris à grande vitesse. Le record du tour en course atteint une moyenne impressionnante de 235 km/h. La présence d'une seule zone DRS complique les dépassements, ce qui donne à la stratégie et aux circonstances de course — notamment la voiture de sécurité — un rôle crucial.

Au final, Max Verstappen a remporté un Grand Prix du Qatar particulièrement stratégique, alors que l’écurie Red Bull a parfaitement géré les moments prévus pour les deux arrêts aux puits obligatoires tandis que McLaren échouait lamentablement en laissant ses pilotes effectuer un premier relais bien trop long. Verstappen réduit ainsi l’écart au championnat : il revient désormais à 12 points de Lando Norris et devance Oscar Piastri par 4 points. Cela maintient la pression maximale avant la grande finale d’Abou Dhabi, ce week-end. Bilan...

1. Max Verstappen (qualifié 3e) : Dès le départ, Verstappen comprend que les vibrations ressenties aux essais ont disparu et que sa voiture répond mieux. En dépassant Norris (deuxième sur la grille) immédiatement, il se met en position de suivre le rythme de Piastri. L’appel de l’équipe Red Bull de s’arrêter pendant la neutralisation intervenue au 7ᵉ tour a été déterminant : un choix logique, imité par tous les autres concurrents sauf les pilotes McLaren et Ocon. Pour lui, la cohésion de l’équipe et l’exécution impeccable de la stratégie ont rendu la victoire possible.

2. Oscar Piastri (Pole) : Brillant tout le week-end, l’Australien domine les essais, la qualification et la course Sprint. Son "Nice to be back !" après la pole reflète son assurance retrouvée. Malgré tous ses efforts en course, il finit deuxième après que son équipe ait ruiné sa stratégie. Il quitte le Qatar amer mais déterminé à tout tenter lors de la dernière manche.

3. Carlos Sainz (7e) : Performance complète pour Sainz : propre, méthodique, rapide. Son équipe exécute parfaitement les arrêts et l’Espagnol n’a commis aucune erreur. Une petite pièce de l’aileron avant droit cassé en fin de course, générant du sous-virage, lui a fait perdre du temps mais il a réussi à se protéger efficacement d’Antonelli pour conserver son podium.

4. Lando Norris (2e) : Dominé par Piastri, il a lui aussi tout perdu dans les ratés stratégiques de son équipe. Sa remontée en fin de course, favorisée par l’erreur d’Antonelli au dernier tour, lui a permis de sauver la situation. Il a aussi brillé en Sprint. Il abordera la manche finale d’Abou Dhabi en ayant les cartes en main pour le titre.

5. Kimi Antonelli (5e) : Une nouvelle démonstration de maturité pour le jeune pilote. Il apprend course après course et se réjouit d’avoir battu Russell de 20 secondes. Une seule erreur — un travers devant Norris — lui coûte cependant la 4ᵉ place et deux points cruciaux.

6. George Russell (4e) : Partant du côté intérieur de la piste, moins adhérent, il perd plusieurs positions dès le premier tour. Son rythme est bon mais insuffisant pour remonter totalement. Mercedes reste dans la course et voit se profiler la 2ᵉ place du championnat constructeurs.

7. Fernando Alonso (8e) : Solide tout le week-end, le pilote Aston Martin engrange deux points au Sprint et six en course. Il manque un peu de rythme pour jouer devant mais se débrouille admirablement dans le train DRS et rattrape une figure impressionnante en milieu d’épreuve.

8. Charles Leclerc (10e) : Week-end difficile, sans rythme. Une Ferrari totalement hors du coup n’améliore pas sa situation. Reste Abou Dhabi pour sauver une fin de saison vraiment mauvaise et préparer 2026.

9. Liam Lawson (12e) : Parti loin, il est satisfait de ramener des points. Bon rythme lorsque l’air est propre, mais beaucoup de trafic a freiné sa progression. Le souci de son coéquipier Hadjar en fin de course lui a permis de doubler son capital points à l’arrivée.

10. Yuki Tsunoda (15ᵉ) : Excellent en sprint (qualifié devant Verstappen !), il a régressé lors de la qualif du Grand Prix, et surtout en course. Une seule zone DRS et la stratégie à deux arrêts rendent les dépassements presque impossibles sur ce circuit mais Yuki ramène tout de même un petit point.

11. Alexander Albon (14e) : La stratégie initiale — partir en pneus durs — fut ruinée par la voiture de sécurité précoce. S’il échoue à entrer dans les points, Alex voit son écurie (Williams) assurer néanmoins la 5ᵉ place au championnat des constructeurs.

12. Lewis Hamilton (17e) : Départ encourageant, mais ensuite prisonnier du train DRS, ce qui l’empêche de progresser et nourrit une frustration évidente. Quant à ses qualifs, tant en Sprint que celle d’avant Grand Prix, elles furent un désastre, avec des éliminations les deux fois en Q1.

13. Gabriel Bortoleto (19e) : Pénalisé de cinq places, il part en fond de grille. Voiture très sensible aux réglages, mais un bon rythme lorsque l’équilibre est parfait. N’a pas démérité mais n’a pas tellement brillé non plus.

14. Franco Colapinto (20e) : Parti des puits, il mène une course solitaire faute de rythme suffisant avec son Alpine pour tenter des stratégies offensives.

15. Esteban Ocon (16e) : Comprend mal sa pénalité pour départ anticipé. Double sanction, mauvais choix de gommes : course gâchée.

16. Pierre Gasly (9e) : De bons espoirs, mais un contact avec Hülkenberg et dommages au virage 14 lors du 6ème tour ont compromis sa course.

17. Lance Stroll (18e) : Stratégie ratée. Pour que le Québécois marque des points, il aurait fallu une deuxième voiture de sécurité. Ce ne fut pas le cas, et donc un autre Grand Prix à oublier.

18. Isack Hadjar (6e) : Superbe prestation ruinée par une crevaison due à un bris mécanique dans l’avant-dernier tour alors qu’il tenait la 6ᵉ place.

19. Oliver Bearman (13e) : Premier arrêt catastrophique. Relâché trop tôt, il voit sa voiture être endommagée et écope de plus d’une pénalité de 10 secondes. Abandonne ensuite.

20. Nico Hülkenberg (11e) : Brillant en qualifications, il a vécu un Sprint bien terne puis, en Grand Prix, sa course s’arrête suite au contact avec Gasly dans une manœuvre extérieure risquée.