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L’homme derrière le GP3R : Entrevue avec Dominic Fugère (Partie 1)

L’homme derrière le GP3R : Entrevue avec Dominic Fugère (Partie 1)

Jeudi 20 décembre 2018 par Eliane Gilain
Crédit photo: Marie-Lyse Tremblay

Crédit photo: Marie-Lyse Tremblay

Ancien journaliste, Dominic Fugère (en photo ci-dessus entouré du maire de Trois-Rivières Yves Lévesques et du comédien Michel Barrette) est le directeur général du Grand Prix de Trois-Rivières depuis plus de 7 ans. C'est avant tout un authentique passionné de sport automobile qui a évolué dans ce sport pour une bonne partie de sa vie. Sous son impulsion, le GP3R est passé à deux week-end et a accueilli le Championnat du monde de Rallycross, en plus du NASCAR canadien et d'une multitude d'autres séries.

Ses espoirs pour le GP3R et son bilan en tant que DG sont abordés dans cette première partie de l'entrevue exclusive qu'il nous a accordée...

Dominic, avant d’entrer dans les questions reliées au GP3R, à titre de fan de sport automobile, quelle série aimerais-tu voir un jour sur le circuit urbain de Trois-Rivières ?

« Comme fan de course, j’aimerais beaucoup voir les camionnettes de NASCAR Gander Outdoor Truck Series (anciennement Camping World Truck Series). Mon autre rêve, qui n’arrivera pas puisque je connais les coûts reliés à ça, c’est le DTM. Notre piste est faite sur mesure pour ces voitures. Je ne pense pas que des voitures comme les prototypes LMP1 ou encore les IndyCar, même les F1 à la limite, pourraient bien s’exprimer sur le circuit de Trois-Rivières. En revanche, le DTM ou le Super GT seraient parfaits. J’aime beaucoup ce que je vois avec les grosses bagnoles comme la série NASCAR Pinty’s, qui donne un bon spectacle chez nous, ou encore la série Trans-Am qui offrait de belles courses. Le circuit du GP3R est dur sur les freins, sans être assassin en la matière, car les lignes droites ne sont pas assez longues pour que la vitesse soit extrême. Cela force donc les pilotes à gérer leur course, mais en même temps ça ne met personne à risque de faire un gros accident.»

Quel bilan dresses-tu de tes années à la direction du GP3R ?

« Je pense que les choses vont bien. Le chiffre d’affaires le démontre, l’engouement des fans pour le GP3R le prouve également. Avec les intervenants de la ville de Trois-Rivières et les comptables, nous avons vu que, depuis 2011, le Grand Prix a connu une croissance tant au niveau des spectateurs qu’au niveau du budget. Nous sommes passés à 2 week-ends de course. Mon équipe accepte les nouvelles idées et les nouveaux défis, elle prend la balle au bond. Avec le pouvoir de 1200 bénévoles passionnés, ça serait dur de conclure un bilan négatif. Trois-Rivières, c’est ma ville. J’ai commencé au Grand Prix quand j’avais 15 ans, comme bénévole. Le Grand Prix de Trois-Rivières c’est chez moi, c’est mon bébé. Je l’ai couvert longtemps à titre de journaliste, et maintenant j’en suis le directeur général.

Tu es un fan de course, mais lors des deux week-ends, nous te voyons souvent courir partout autour du site. As-tu le temps de regarder les épreuves ?

« Ce que je déteste le plus de mon travail, c’est de ne pas pouvoir m’asseoir et simplement regarder les courses ! J’essaye quand même de prendre des petits moments dans la journée pour  le faire. En tant que journaliste, je regardais et c’était passionnant. Maintenant, j’essaye de regarder au moins la demi-finale et la finale en Rallycross, bien que l’an dernier je n’ai pas pu le faire. C’est l'aspect de mon travail qui est moins amusant, mais ce qui est bien, c’est que je m’arrange pour bâtir le programme que j’aime ! »

À suivre...